Les violences sexistes à l’école, une oppression viriliste
Dans le cadre de cette étude, 47 604 élèves âgés de 8 à 19 ans ont été interrogés. Les auteurs s’attachent particulièrement à la description de la « la violence "ordinaire" en milieu scolaire, sa fréquence, ses caractéristiques et, la manière différenciée – ou non – dont elle touche les filles et les garçons ».
En introduction, les auteurs précisent que « la violence n’est pas "naturelle" : elle se construit dans le continu d’une oppression qui est particulièrement présente dans le harcèlement entre pairs à l’école. Aux côtés d’autres marqueurs de l’altérité (comme la couleur de peau ou l’apparence physique), le "refus du féminin" est aussi la base de bien des rejets et des discriminations, qui sont la trame de ce harcèlement ».