Dès 2003, Gérard Bonnet, professeur en psychologie et psychanalyste, posait la pornographie comme un « défi à la pudeur ». Elle s’impose aujourd’hui plus largement comme un « défi pour la construction de la sexualité adolescente ».

Jusqu’à très récemment, en France, ce sujet n’a pas été véritablement pris au sérieux. Et même si le gouvernement actuel s’est exprimé pour déplorer l’accès des jeunes aux contenus pornographiques, s’il a manifesté son intention de mieux le réguler, si ce n’est l’empêcher, le projet n’a pour l’heure débouché sur une aucune mesure concrète.