La branche Famille et ses partenaires sont mobilisés pour accompagner les parents par la mise en œuvre d’une offre diversifiée de soutien à la parentalité. Afin d’obtenir une connaissance plus fine des besoins des parents dans ce domaine, la Caisse nationale des Allocations familiales (Cnaf) a conduit une enquête nationale auprès de parents d’enfant(s) de moins de 18 ans.

Les parents expriment dans cette enquête la relative difficulté qu’ils éprouvent à exercer leur rôle. La scolarité et la santé sont les domaines qui leur posent le plus de difficultés. Les problèmes sont perçus plus aigus à l’adolescence des enfants, alors que c’est avec des enfants en bas âge que les parents expriment le plus fortement des préoccupations quant à leur rôle.

Premiers résultats de l’enquête nationale sur les ressources des jeunes (Laura Castell, Insee, Mickaël Portela et Raphaëlle Rivalin, Drees)

Les aides des parents représentent un apport essentiel pour les 18-24 ans. Fin 2014, sept jeunes adultes sur dix bénéficient ainsi d’un soutien financier régulier, et ce soutien concerne neuf jeunes en cours d’études sur dix. Lorsqu’ils ne vivent plus exclusivement chez leurs parents, les jeunes en cours d’études perçoivent plus de 500 euros d’aide parentale par mois. La participation financière des parents varie selon le milieu social : lorsqu’ils sont aidés, les enfants de cadres reçoivent alors un montant total 2,5 fois plus élevé que les enfants d’ouvriers. L’aide parentale vient le plus souvent compléter les aides publiques, dont les allocations logement sont le levier principal : ces dernières bénéficient à un jeune sur deux disposant de son propre logement.

Médicaments psychotropes - Enquête qualitative sur l’usage détourné de médicaments par les jeunes

On sait encore peu de chose sur les modes d’accès aux médicaments psychotropes, les motivations des jeunes et plus globalement leurs parcours de consommation de ces substances. Afin d’apporter des éclairages à ces conduites peu documentées, l’OFDT, en partenariat avec le Centre Émile Durkheim de l’Université de Bordeaux, a conduit une enquête sociologique interrogeant vingt-neuf jeunes de moins de 25 ans se livrant à un usage détourné de médicaments psychotropes.