Poser la question de l’engagement à l’adolescence, c’est s’interroger sur l’essence même de l’adolescence, étape de vie entre l’enfance et l’âge adulte intimement liée à la révolte et aux défis.

À des périodes différentes de l’Histoire, ces jeunes en colère témoignent d’une dynamique vitale qui maintient l’individu du côté de la créativité et de la transformation de la société. Pour cela, il est nécessaire de l’encadrer, de la contenir pour ne pas laisser l’adolescent se perdre sur les chemins de la destructivité.

D’où qu’ils viennent, où qu’ils soient, les enfants ont besoin de rêver pour grandir.
Internet, réseaux sociaux, jeux vidéos autant d’occupations que les enfants et les adolescents ont désormais à portée de mains et qui ne leur laissent plus beaucoup d’occasions de rêver.

La rêverie et l’ennui sont des moments très rares, trop rares. Et pourtant, ils en ont besoin !
La rêverie et l’ennui permettent à l’imagination de se développer et fortifie les enfants et leurs permettent de se construire.

Lors du lancement du Plan "Bien-être et santé des jeunes", le mardi 29 novembre 2016, le Président de la République s'est vu remettre le rapport sur le bien-être et la santé des jeunes, réalisé par Marie-Rose Moro, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, et Jean-Louis Brison, inspecteur d’académie - inspecteur pédagogique régional.

Le gouvernement a défini un plan d'action diffusé sous la forme d'une circulaire interministériel en date du 28/11/2016.