Les jeunes adultes et adolescent·e·s d’aujourd’hui adoptent, vis-à-vis de leur identité de genre, des représentations et des pratiques qui bousculent beaucoup les adultes et les institutions. En témoignent d’ailleurs un nombre important de productions cinématographiques ou littéraires.

Ecole, famille ou espaces de santé : de nécessaires réajustements administratifs, politiques et relationnels sont aussi en cours. Mais que savons-nous de ces « nouvelle » identités de genre ?

Dès 2003, Gérard Bonnet, professeur en psychologie et psychanalyste, posait la pornographie comme un « défi à la pudeur ». Elle s’impose aujourd’hui plus largement comme un « défi pour la construction de la sexualité adolescente ».

Jusqu’à très récemment, en France, ce sujet n’a pas été véritablement pris au sérieux. Et même si le gouvernement actuel s’est exprimé pour déplorer l’accès des jeunes aux contenus pornographiques, s’il a manifesté son intention de mieux le réguler, si ce n’est l’empêcher, le projet n’a pour l’heure débouché sur une aucune mesure concrète.

Marie Jauffret-Roustide, Inserm

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La mixité sociale à l’école – c’est-à-dire le fait pour les enfants des classes populaires, moyennes et supérieures de fréquenter les mêmes établissements – est généralement considérée comme un objectif désirable, à même de réduire les inégalités scolaires et de favoriser chez les élèves une forme d’ouverture à l’altérité.

Anna C. Zielinska, Université de Lorraine et Arnaud Alessandrin, Université de Bordeaux

L’annonce récente de la fermeture imminente de la Tavistock Gender Identity Development Service à Londres, accompagnant des personnes mineures souffrant de la dysphorie de genre – la souffrance des personnes dont l’identité de genre ne correspond pas au sexe qui leur a été assigné à la naissance – s’est fait dans une atmosphère hautement polémique. Cette fermeture met aussi en jeu des questions médicales, sociales et politiques faisant aujourd’hui débat notamment en France.

"Comment définir et mieux comprendre les rapports que nous entretenons avec le numérique et ses outils ? Quelles interactions avons-nous vraiment avec notre téléphone et nos tablettes ?

Parce qu’ils sont obligés de se réveiller tôt les jours de classe, les adolescents sont souvent tentés de se lever très tardivement quand ils n’ont pas cours, le week-end ou pendant les vacances, et pensent ainsi rattraper leur dette de sommeil. Est-ce vraiment le cas, ou s’agit-il d’une illusion ?