Perçus le plus souvent sous l’angle de leurs missions de surveillance et de maintien de l’ordre, les surveillants de l’administration pénitentiaire ont pourtant, au quotidien, une pratique professionnelle bien plus diversifiée.

À partir d’une recherche sociologique qualitative originale menée par l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire en 2016/2017 sur la vie sexuelle et affective des jeunes incarcérés, cette étude met en lumière certains aspects inattendus du rôle des surveillants en matière de gestion de l’intimité et de la sexualité des jeunes.

Dans un contexte de profondes transformations des modes de production, de diffusion et de consommation de l’information, le ministère de la Culture a souhaité disposer d’un diagnostic approfondi sur les pratiques de consommation de l’information par les jeunes générations (15-34 ans). Pour ce faire, elle a confié le soin à Médiamétrie de produire une analyse de ces pratiques.

L’étude constate que les jeunes sont plus équipés en terminaux mobiles que la moyenne (les 15-34 ans sont 89,9 % à détenir un smartphone, contre 69,2 % des 15 ans et plus) et davantage connectés (97 % des 15-34 ans ont accès à Internet, contre 93% de l’ensemble de la population).

Les jeunes sont d’importants consommateurs de contenus d’information en mobilité. Ils font en particulier un usage intense des réseaux sociaux :

Les instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (ITEP), créés en 2005, reçoivent, en internat ou semi-internat, des enfants, adolescents et jeunes adultes qui, sans présenter de déficience intellectuelle ou cognitive, connaissent des difficultés psychologiques dont l'expression (intensité des troubles du comportement notamment) perturbe gravement la socialisation et l'accès aux apprentissages. 

Que les êtres se définissent par une existence charnelle ou par une conscience désincarnée, l’articulation entre corps et esprit reste une notion difficile à penser et à aborder comme le montre l’évitement de la question de la matérialité des corps en contextes scolaires dans la littérature de recherche. Cette absence de questionnement sur la place du corps à l’école est en elle-même une information significative qui pointe les paradoxes actuels de cet objet de recherche : le corps, ses fonctions, ses attributs sont à la fois omniprésents dans les médias contemporains mais semblent être un impensé des réflexions menées sur les lieux d’éducation et de formation.

Cette étude porte sur la nature de l’accompagnement réalisé en Foyer de jeunes travailleurs (FJT) et sur l’impact de cet accompagnement sur les trajectoires des jeunes logés dans ces résidences sociales.

Les auteurs, Yaëlle Amsellem-Mainguy, chargée d’études et de recherche à l'INJEP et Arthur Vuattoux, ingénieur de recherche à l’École des hautes études en santé publique, chercheur associé à l’INJEP, livrent les résultats d'une enquête menée pendant un an auprès de jeunes adultes vivant en France métropolitaine sur leur usage d'Internet en matière d'information sur la santé et la sexualité.

European Network of Ombudspersons for children est une organisation sans but lucratif réunissant des institutions indépendantes des droits de l’enfant en charge de la promotion et protection des droits de l’enfant et de l'adolescent.

Pour 2018, la thématique de travail commune est la santé mentale des enfants et des adolescents.

L'insee et la DRJSCS ont rédigé un dossier "Quartiers prioritaires de la politique de la ville en Occitanie : les multiples visages de la pauvreté".

Ce travail a été réalisé département par département. Dans l'Hérault, les 22 quartiers prioritaires se situent dans les unités urbaines d'Agde, Bédarieux, Béziers, Lodève, Lunel, Montpellier et Sète. Avec 102 140 habitants, ils regroupent 29 % de la population des quartiers prioritaires d'Occitanie ; 9 % des Héraultais vivent dans un quartier prioritaire.

Fin 2014, 1,4 million des 18 à 24 ans ont leurs parents séparés. Dans près de neuf cas sur dix, ces jeunes ont vécu principalement chez un seul de leurs parents à la suite de la séparation (majoritairement leur mère).

Résider chez un seul de ses parents distend les relations avec l’autre parent. Un jeune sur quatre déclare ainsi ne plus avoir de relation avec son père. 

La séparation des parents, et notamment la conflictualité qu’elle peut impliquer, a des conséquences sur le devenir des jeunes. Ils sont moins souvent en études et leur niveau de diplôme est souvent moins élevé que celui des jeunes dont les parents forment un couple. Toutefois, lorsque les relations entre les parents sont bonnes les écarts de niveau de diplôme sont moindres.

En quoi le numérique modifie-t-il la place des adolescents de 11 à 18 ans dans les bibliothèques ? Quelles nouvelles médiations, quels modes de gestion des espaces, quels partenariats territoriaux émergent ? Une démarche exploratoire qualitative a été menée par l’INJEP durant l’année 2017 dans des territoires et des établissements de différentes tailles pour cerner toutes ces évolutions et développer des outils d’analyse (en particulier des sites web). Il en ressort que les adolescents forment un public plus actif qu’on ne le pense, en partie du fait du numérique, mais que l’on pourrait rendre plus acteur de la vie et des projets des bibliothèques. Celles-ci sont à la recherche d’approches qui concilient le ludique et l’éducatif et qui répondent aux importants besoins en littératie numérique.