Principaux résultats d’AlimAdos, un programme de recherche de l’Ocha

Ils s’appellent Megane, Salsabilla, Marie, Hasan, Marco, Antoine ou Kevin, ils ont entre 12 et 19 ans et pendant de longs mois ils ont côtoyé en Alsace et en Provence-Alpes Côte d’Azur les chercheurs de l’équipe AlimAdos[1].
Comprendre comment les adolescents mangent en France aujourd’hui, ce qu’ils en disent, comment ils le vivent et se le représentent, en famille, en groupe, entre pairs ou seuls, a été la problématique de ce programme de recherche de l’Ocha mis en oeuvre depuis 2006 avec deux laboratoires du CNRS et co-financé par l’Agence Nationale de la recherche.

Webographie : Outils Nutrition et Alimentation de l'Adolescent

Cette webographie recense des outils et supports d'éducation à la santé sur le thème de la nutrition et de l'alimentation pour l'adolescent.

En 2012, l’OFDT publiait pour la première fois, grâce à l’enquête européenne HBSC 2010, un état des lieux des niveaux de consommation d’alcool, de tabac et de cannabis parmi les collégiens français. En 2014, un nouvel exercice de l’enquête a permis d’actualiser ces données et d’examiner leur évolution, tout en abordant pour la première fois les usages de la cigarette électronique (e-cigarette) et de la chicha.

Présentés dans le n° 106 de Tendances, les résultats du volet drogues de l’enquête en France permettent d’établir quelques grands constats :

- Première substance psychoactive expérimentée par les collégiens, l’alcool fait cependant l’objet  d’un moindre engouement (expérimentations et usages récents d’alcool en nette baisse en 2014, premières ivresses plus tardives et moins fréquentes qu’en 2010)

Les autorités sanitaires multiplient enquêtes et campagnes pour influer sur les conduites alimentaires des Français, et notamment celles des jeunes.
Ceux-ci lient d’abord la nutrition aux notions de plaisir et de poids, accordant une grande importance à l’apparence physique pour leur bien-être. Filles et jeunes précaires sont les plus vulnérables aux troubles alimentaires.
 

Cet article a pour but de guider les préventeurs en nutrition et activité physique intervenants auprès d'adolescents à appréhender ce public avec ses propres caractéristiques.
L'INPES préconise en effet d'adapter les actions de promotion de la santé en prenant en compte des particularités de chaque cible d'intervention.

Réenchanter l’éducation des jeunes, tel est le thème du colloque organisé les 11 et 12 mai par la Région dans le cadre de son programme de santé des jeunes.

Depuis 2006, la Région a fait le choix de développer une politique de prévention et de promotion de la santé des jeunes de 15 à 25 ans de par sa responsabilité envers les lycées, la formation professionnelle et l’apprentissage. Elle a initié une politique de réduction des inégalités sociales de santé en développant une politique en direction de tous les jeunes mais en accentuant son intervention auprès des jeunes sans qualification ou faiblement qualifiés. L’adolescence est une période de transition et de prise de risque autour de la sexualité, des addictions et du suicide. Ces risques seront d’autant plus importants que le niveau de qualification des jeunes est faible et que ceux-ci sont coupés de leur relation familiale. La Région s’est appuyée sur deux études sur la santé des jeunes du Languedoc-Roussillon, en 2007 et 2012.

Activité physique et sport, comment accompagner l’enfant ?

Cet outil élaboré par l'epe de Haute-Garonne en lien avec la fédération nationale des écoles des parents et des éducateurs traite de la place du sport dans la société en lien avec le développement de l’enfant : rapport au corps, rapport à autrui et au groupe tout au long de la pratique sportive de l’enfant/jeune (3 à 18 ans). Ce livret a pour objectif de soutenir les professionnels et bénévoles animateurs sportifs dans la relation éducative avec les jeunes qu’ils sont amenés à encadrer.

Entrée dans la sexualité des adolescent·e·s : la question du consentement

Enquête en milieu scolaire auprès des jeunes et des intervenant·e·s en éducation à la sexualité.
L’objectif de cette enquête est double : comprendre comment les animateurs·trices appréhendent et abordent la question du consentement lors des séances d’éducation à la sexualité en milieu scolaire, mais également comprendre comment se joue le consentement dans les pratiques des adolescent·e·s lors de l’entrée dans la sexualité, et cela à la lumière du genre. Pour ce faire, l’étude s’intéresse aussi bien aux récits des professionnel·le·s qu’aux séances mêmes d’éducation à la sexualité–qui ont été observées–et aux récits des adolescent·e·s.

4ème Enquête Nationale sur la Santé des Etudiants

Il existe peu de données sur la santé des étudiants. Depuis 2005, la LMDE réalise régulièrement des enquêtes sur la santé des étudiants. Ces enquêtes ont pour but d’identifier, de comprendre et de suivre les comportements et lesbesoins spécifiques des étudiants en matière de santé. Les données recueillies sont mises à disposition d’équipes de recherche qui souhaitent travailler sur le monde étudiant. Elles constituent un outil d’aide à la décision pour les acteurs du champ sanitaire, social et éducatif.
Les premiers résultats de la 4 ème enquête font bien ressortir la nécessité d’élaborer des plans de prévention spécifiques aux étudiants.
L’enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 25 000 étudiants représentatifs de la population étudiante affiliée à la LMDE, tirés au sort à partir de la base affiliée de la LMDE.
Consommation d’alcool, accès aux soins, vie affective et sexuelle : la santé des étudiants, un enjeu de premier plan.

Santé des jeunes 15-25 ans en Languedoc Roussillon

Depuis 2006, le Conseil régional du Languedoc-Roussillon souhaite développer des actions de prévention santé en direction des jeunes. Pour mener à bien ce programme de développement de la santé des jeunes de 15 à 25 ans autour de la prévention du mal-être et du suicide, des conduites addictives, de l’infection à VIH et de l’hépatite C, et plus généralement de l’éducation à la santé, un diagnostic sur l’état de santé a été réalisé en 2007-2008.
Ce premier portrait régional des 15-25 ans avait permis de définir six profils de jeunes, afin de prioriser les actions en leur faveur et repérer les plus fragiles d’entre eux.
Cinq ans après ce premier diagnostic, différentes actions ont été mises en œuvre sur les thèmes prioritaires du bien-être, de la vie affective et sexuelle, des addictions, de la nutrition, des réseaux de professionnels autour de la santé des jeunes.