Avec Internet, une nouvelle forme de harcèlement est apparue : le cyberharcèlement.

Ce phénomène est véhiculé par les réseaux sociaux, proposant de nouvelles modalités de communication et de relations dans lesquelles la notion d’intimité se trouve bouleversée. Les adolescents de la génération Z en sont particulièrement touchés.

Quelles sont les spécificités de ce harcèlement virtuel ? Comment se positionner en tant qu’adulte et professionnel pour endiguer et surtout prévenir les situations de cyberharcèlement ?

Ce texte propose d’explorer les mécanismes spécifiques du harcèlement virtuel, en mettant en lumière la place essentielle de la viralité et de la communauté virtuelle, en envisageant les effets à la fois pour la victime, le harceleur et les témoins.

La complexité du positionnement des adultes et la place de l’école y sont pensés à la lumière des processus à l’œuvre.

De tout temps, la jeunesse en quête de sens et de valeur à exister s’inscrit dans une métamorphose identitaire. Aujourd’hui, en rupture de perspectives et de références puissantes pour se sentir exister, des jeunes hommes et femmes sont  touchés par l’islamisme radical.

Aucune équation psychologique ou sociologique ne donne une explication univoque de la radicalisation. Ce qui vaut pour l’un ne vaut pas pour l’autre.

De jeunes convertis en quête de pureté et de spiritualité issus de classes moyennes ou privilégiées côtoient des jeunes de milieux populaires ayant souvent un parcours de délinquance. La radicalisation se nourrit de grandes figures anthropologiques : ordalie,sacrifice, disparition de soi... Les stéréotypes de genre sont exacerbés : les filles vouées au mariage et à la maternité, les hommes à la guerre. 

L’évolution familiale actuelle fragilise la parentalité tant aux plans social et économique qu’en amont, sur le versant du couple conjugal. 

Ce texte analyse les difficultés et les paradoxes contemporains qui expliquent cette précarisation.

La violence des jeunes fait l’objet d’inquiétudes grandissantes. Dans les pays européens d’après-guerre, la cause de l’enfant en danger mobilisa l’opinion. Aujourd’hui c’est l’enfant dangereux qui est dénoncé, incarné par des figures comme le «  jeune de quartier  » ou le «  jeune radicalisé  ».

Ce livre décrit et analyse les lignes de force de ce mouvement. Il tente d’expliciter qui sont ces jeunes délinquants ou violents et quels sont les actes ou les comportements qu’on leur reproche.

La pénalisation des agissements turbulents juvéniles n’est pas l’unique solution, en dépit du recours croissant à la justice observé ces derniers temps. Il faut aussi pouvoir compter sur les adultes, les familles et les parents. Et comme l’optique punitive a souvent montré ses limites, il convient de redire la force et l’efficacité de la pratique éducative et de la prévention.

En famille, ça ne baigne pas tous les jours ? Vous n’avez pas le truc avec vos ados ? Ils vous marchent parfois sur la tête?  Vous ne savez plus quoi faire ? Vous n’êtes pas les seuls. Ce livre vous est destiné.

Ce livre ne donne pas de recettes. Tout juste quelques points de repères, témoignages, idées à prendre ou à laisser pour continuer à inventer et à réinventer… 

Les écrans sont partout. Fenêtres sur le monde et interfaces interactives, ils incarnent une nouvelle donne technologique et sociale qui métisse « culture du livre » et « culture du numérique ».

Plongés dans cette réalité, nous sommes contraints au tâtonnement. Mais notre place d’adulte et d’éducateur reste au-devant de la scène et confirme notre position éducative et de transmission.

« L'adolescence est un âge contradictoire où le rejet de l'adulte est à la mesure du besoin que l'adolescent en a », analyse Philippe Jeammet.

Les conflits naissent de la tension entre la peur de l'abandon et l'angoisse d'intrusion du jeune. Ce paradoxe peut pousser certains adolescents à la destructivité comme créativité du pauvre, c'est-à-dire de celui qui se sent impuissant. Avant de s'effondrer, de disparaître, un acte de vie, prométhéen en quelque sorte, reste toujours possible : détruire !

L’émergence de la sexualité, les remaniements identitaires, les enjeux liés à l’autonomisation sont autant de facteurs d’insécurité pour les adolescents et leurs parents.

Ce texte propose une lecture dynamique de l’adolescence par la lorgnette de la théorie de l’attachement. Fondée sur la recherche de sécurité en cas de détresse, cette approche aide à comprendre les ressources psychologiques et relationnelles sur lesquelles les adolescents pourront s’appuyer afin de négocier les mouvements complexes de cette étape de vie. La manière dont les adolescents réguleront leurs émotions résulte à la fois des relations de la petite enfance et des interactions présentes avec l’environnement.

Les professionnels trouveront dans ce texte des clefs pour comprendre les problèmes en jeu à l’adolescence et, en cas de difficultés, pour aider aux interventions grâce aux concepts de la théorie de l’attachement.

«Ce Livre Blanc propose de faire un constat de ce qui a été fait en matière de numérique dans l’éducation, aujourd’hui, ici et ailleurs. Le but est d’analyser les retours d’expériences afin d’envisager l’avenir proche en capitalisant sur ces expériences vécues et la réalité de ce qui se passe à l’école mais aussi en dehors, à la maison, au travail, dans la ville. Il s’agit bien de faire un état des lieux circonstancié face à la diversité des situations économiques, sociales mais aussi la diversité des équipes qui s’attellent à mettre en oeuvre les politiques du numérique de l’éducation. Car le numérique à l’école n’est qu’un outil de plus, au service des équipes pédagogiques, qui associées aux parents et aux acteurs territoriaux peuvent faire du numérique un atout pour les élèves et futurs citoyens."  - Valérie Nouvel, vice-présidente de la commission "innovation et numérique"  de l'ADF.

La jeunesse, la sexualité et la violence ont au moins un point commun : ce sont des catégories qui sont tenues sous haute surveillance. Les grands interdits sexuels ont faibli dans nos sociétés et la sexualité juvénile, détachée du cadre affectivo-conjugal, est aujourd’hui admise. Mais les normalités sexuelles, loin d’avoir disparu, sont en réalité multiples et elles ne vont pas toujours dans le sens d’une sexualité égalitaire (entre les sexes) et adaptée (suivant les âges).